Il est tout à fait possible de conserver ses radiateurs avec une production de chauffage par pompe à chaleur, mais il est alors impératif d’installer une pompe à chaleur haute température (au moins 55°C).
Il faut simplement respecter une distance d’au moins 1,50 m au-delà des ventilateurs de la Pompe à chaleur.
Le coefficient de performance, ou COP, désigne le rapport entre quantité de chaleur produite et énergie électrique consommée par la pompe à chaleur. Plus la température est élevée au niveau de la source (air extérieur, ou eau de capteur) plus le rapport est élevé et donc le rendement important. Le COP exprime le rapport moyen pour une température extérieure de 7°C et une température d’eau de chauffage de 35°C. Le crédit d’impôt ne s’applique que pour des COP supérieurs à 3,3.
En principe, non ; le rendement de combustion des granulés est fortement lié à la faible teneur en humidité (moins de 10%). Le stockage, que ce soit en sacs ou en vrac, doit se faire dans une atmosphère sèche et ventilée. La seule exception concerne les containers extérieurs étanches préfabriqués chez certains constructeurs.
La forêt couvre 29% du territoire, et s’accroît de 40 000 hectares par an. Nous sommes le 3ème pays européen en ce domaine derrière la Suède et la Finlande. Autant dire que nos ressources couvrent très largement nos besoins.
La plupart des sites se situent à proximité des « producteurs » de déchets de bois (scieries et menuiseries). Les granulés sont d’abord écologiques parce qu’ils recyclent des déchets. L’étape de séchage est majoritairement réalisée avec des chaudières à déchets de bois, ce qui garantit un excellent bilan carbone du produit. Seulement 5 à 7% de l’énergie contenue dans ce combustible est consommée pour le collecter, le sécher, le transformer et le transporter. Un bilan à rapprocher des pertes du réseau d’électricité qui atteint 7% de l’énergie finale délivrée.
Non, la gestion des ressources en France est totalement indépendante du marché pétrolier. Plus le prix du pétrole monte, plus vous êtes gagnants.
Les dimensions requises pour le silo sont :
Largeur Longueur Hauteur
Stockage 3 tonnes environ 2m x 2m x 2 m
Stockage 5 tonnes environ 3m x 3m x 2m
Les capteurs solaires ont une durée de vie supérieure à 20 ans. Pour information, les capteurs installés dans les années 70-80 sont toujours en fonction.
L'entretien des capteurs est inutile grâce à leur inclinaison, les intempéries se chargeant de les nettoyer automatiquement. De plus, en hiver, les capteurs se déneigent par gravité.
Les modules sont protégés des intempéries, leur conception de fixation permet de résister à des conditions climatiques exceptionnelles, comme la grêle par exemple.
Non, les capteurs, dans le cas de la seule production d'eau chaude et si la pente du toit est faible, peuvent sans conséquence, s'installer orientés vers le sud à plus ou moins 60° - 70°. Par contre, si la pente est forte (plus de 45°) notamment pour les applications de chauffage, l'orientation écartée du Sud de plus de 30° devient préjudiciable au rendement.
Il est souvent possible de trouver un autre emplacement (véranda, marquise, appentis, garage...ou sur châssis au sol ou en terrasse), mais dans tous les cas, il convient de veiller à réduire la longueur des canalisations de liaison.
Un système de production d’eau chaude ou de chauffage solaire correctement dimenssionné (et correctement installé) ne rentre jamais en surchauffe. En effet, il ne faut jamais surdimensionner une installation (nombre de capteurs par rapport au volume de stockage).
L’été, la circulation entre capteurs et ballon doit être maintenue afin de maintenir une température acceptable du fluide solaire, et en cas de température élevée en fin de journée, la station de régulation gère automatiquement une circulation forcée la nuit afin de refroidir l’ensemble.
Par ailleurs, tout chauffe-eau solaire intègre obligatoirement un mitigeur d’eau chaude sanitaire en sortie de ballon pour garantir une température maximum de 60°C au robinet.
Non, les systèmes solaires ne sont pas soumis aux permis de construire. Cependant il faut tout de même effectuer une déclaration de travaux à la mairie.
Pour les systèmes solaires sous pression, il n'y a pas d'entretien spécifique. Par contre, un contrôle périodique de l’installation est fortement conseillé (pression du circuit, fixation des capteurs…) .
Pour les systèmes solaires autovidangeables, outre le contrôle périodique de l’installation, il est conseillé de remplacer le fluide solaire tous les 5 ans.
Le rendement solaire est directement dépendant du rayonnement solaire, mais les systèmes solaires fonctionnent tout autant au Nord qu’au Sud. Le nombre de capteurs sera tout simplement plus important au Nord qu’au Sud pour obtenir le même rendement.
Le chauffage solaire permet de couvrir jusqu’à 50% ou même 60% des besoins de chauffage d’une maison, mais à certaines conditions très strictes :
La maison doit impérativement être très bien isolée,
Le système de chauffage doit être en basse température, c'est-à-dire idéalement du plancher chauffant,
Enfin, l’orientation, la pente et la surface des capteurs doit être scrupuleusement étudiée.
En hiver, la VMC double flux récupère au minimum 85% de la chaleur de l'air extrait pour la transférer à l'air neuf entrant, d'où un gain d'environ 1000 W/h.
En été, un bypass intégré envoie en direct l'air frais du puits canadien sans passer par l'échangeur.
Oui, tout à fait. C’est d’ailleurs l’utilisation la plus pertinente. Une fois posé, l’échangeur d’air géothermique supprime les pics de température de l’air neuf et ainsi évite l’installation d’équipements surdimensionnés.
Malheureusement, le crédit d’impôt relatif aux énergies renouvelables ne s’applique, actuellement, qu’aux chaudières à condensation, pompes à chaleur, etc…
La ventilation n’y est pas incluse même si dans de nombreux cas (double flux, échangeur d’air géothermique), elle permet des économies d’énergie.
Le Radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, issu de la décomposition du radium présent dans l’atmosphère.
Afin de s’en protéger, le réseau du puits canadien doit être réalisé en tube polyéthylène ou polypropylène de qualité alimentaire et parfaitement étanche.
Comme n’importe quel système de ventilation, une maintenance est à prévoir : maintenance des conduites au moins 1 fois tous les 5 ans et changement du filtre au niveau de la prise d’air.
Il n’y a pas de terrain « à éviter ». Simplement, certains types de terrain ont une plus grande conductivité thermique que d’autres : cela va de la terre végétale/glaiseuse humide jusqu’à la tourbe sèche qui est un très mauvais conducteur (un facteur 7 existe entre ces 2 extrêmes).
Par ailleurs, la conductivité thermique du sol augmente avec sa teneur en eau. De même, il faut éviter toute présence d’air autour de la conduite du puits canadien et dans la tranchée, l’air étant un isolant naturel et diminuant ainsi l’échange thermique du puits.
En ce qui concerne les conduits, leurs installations au nord ou au sud ne modifient en rien leurs performances. En effet, à 2 m de profondeur, l’amplitude de la variation de température au cours d’une journée est quasiment nulle.
Pour la prise d’air, il est conseillé de la placer dans un endroit non pollué (loin de la route et des places de stationnement) et à une certaine distance du sol pour éviter l’entrée de poussière, insectes et rongeurs. Eviter également de la placer près des plantes / arbres dont le pollen pourrait être allergisant.
Il pleut en moyenne 800 litres /m² par an en France, (voir carte des précipitations 2005) mais les disparités entre régions sont liées à la fréquence de ces pluies. Dans le Sud les pluies sont rares mais abondantes, voire violentes. Il est donc conseillé de mettre des cuves plus grandes pour récupérer un maximum d’eau.
Il faut faire une déclaration à votre mairie en tant qu'utilisateur, ce document est disponible sur demande. En revanche vous n'avez pas de déclaration de travaux à faire, ni de demande de permis de construire.
Vous pouvez récupérer en moyenne 600 litres d'eau de pluie par m2 de toiture (soit 60'000 litres par année sur un toit de 100 m2). Même pendant le mois où il pleut le moins vous pouvez tout de même récupérer 30 à 40 litres par m2 de toiture.
Soit en extérieur hors-sol, dans une cuve en polyéthylène par exemple, mais le volume restera alors limité, soit en extérieur enterré dans une cuve préfabriquée (polyéthylène ou béton), ou alors en intérieur (cave, sous-sol...).
Une fosse sceptique en béton est une très bonne solution. Rappelons que le béton est encore le meilleur matériau car il corrige naturellement le Ph (l’acidité) de l’eau.
Pas tous: seuls les réservoirs installés en extérieur hors sol devront être vidés (et si possible entreposés à l'intérieur), sans quoi ils pourraient être endommagés par la glace. Les cuves enterrées ou mises en cave peuvent être utilisées toute l'année.
Grâce aux systèmes automatiques équipés d’une électrovanne et connectés au réseau d’eau de ville, vous pouvez alimenter automatiquement vos points de puisage en eau courante lorsque le besoin s'en fait ressentir. Une sonde placée à l'intérieur de la cuve déclenchera automatiquement l'électrovanne qui alimentera vos robinets ou vos WC en eau courante.
Quelle que soit l'installation, il faut installer un trop-plein. Celui-ci est relié au réseau d'eaux pluviales (regard).
L’eau de pluie peut être utilisée pour tous les besoins d’arrosage extérieur (jardin, lavage voiture) et pour l’alimentation en intérieur des WC ou de la machine à laver le linge.
Dans tous les cas, il est impératif d’installer une double filtration, le premier en toiture (crapaudines sur gouttières) ou en entrée de cuve, le second en amont de la pompe d’eau de pluie.
Pour arroser :
Potager < 50 m2
150 à 500 litres
Pour arroser :
Jardin, potager < 100 m2
500 à 1500 litres
Pour arroser, laver :
Jardin, voiture
1500 à 3000 litres
Pour arroser, laver, remplir :
Jardin, voiture, bassin
3000 à 5000 litres
Pour arroser et l'habitat :
Jardin, toilettes et lave-linge
6000 à 9000 litres