Puits canadien (ou géoventilation)
VMC simple-flux
L’air frais venant du dehors (par les menuiseries) traverse d’abord les pièces de séjour et les chambres et est évacué des pièces de service par un groupe d’extraction comportant un ventilateur.
Les VMC simple-flux autoréglables ont des débits d’air constants quelles que soient les conditions extérieures (vent, pluie) et intérieures (nombre d’occupants, humidité).
Les VMC hygroréglables voient leur débit d’air varier en fonction de l’humidité intérieure, ce qui permet de garantir l’évacuation plus rapide d’un air très humide tout en limitant les gaspillages (ventilation adaptée aux besoins).

VMC double-flux
Ce système permet de limiter les pertes de chaleur inhérentes à la ventilation : il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison et l’utilise pour réchauffer l’air neuf filtré venant de l’extérieur. Un ventilateur pulse cet air neuf préchauffé dans les pièces principales par le biais de bouches d’insufflation.
Cet équipement est plus coûteux qu’une VMC simple-flux, mais il permet des économies de chauffage importantes :
- en récupérant jusqu’à 70 % (90 % dans les systèmes haute performance) de l’énergie contenue dans l’air vicié extrait ;
- en profitant de la chaleur dégagée par la cuisson ou la toilette.

VMC double-flux et puits canadien
L’adjonction d’un puits canadien à un système de VMC double-flux (haut rendement) permet de préchauffer l’air extérieur qui alimente la VMC en passant par un réseau enterré et donc de gagner encore en rendement, mais également de rafraîchir pendant la période estivale.
A une certaine profondeur, le sol a une température très stable, toujours tempérée par rapport à celle de l’air extérieur. L’optimum, pour un puits canadien, se situe entre 1,50m et 2,50m de profondeur. (à 2m de profondeur, le sol a une température stable de 4 à 7°C de décembre à mars et de 15 à 17°C de juin à septembre).
L’hiver, l’air neuf de la VMC, au lieu de rentrer dans l’habitat à -10°C, peur rentrer réchauffé à -2°C par le puits canadien, tandis que l’été l’air neuf est rafraîchi à moins de 20°C, ce qui permet un rafraîchissement naturel de la maison.


Une installation de puits canadien utilise un réseau enterré depuis une prise d’air extérieure située entre 30m et 50m de la maison jusqu’à un regard situé à l’entrée de la maison ou sous la maison lorsque cela est possible (vide sanitaire par exemple).
Le réseau doit éviter les coudes et les pertes de charge, l’échange thermique en sera meilleur. Il peut par contre se composer d’un circuit (diamètre 200mm) ou deux circuits parallèles (diamètre 125mm).
Ce réseau enterré doit impérativement être réalisé en polyéthylène ou polypropylène de qualité alimentaire, avec une étanchéité parfaite et une pente constante allant de la prise d’air extérieure vers la maison pour évacuer les condensats par un té de purge au niveau du regard.
Le réseau remonte ensuite dans la maison où il est connecté en tant qu’apport d’air neuf à l’installation VMC double-flux haut rendement.